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Semi de Bourg en Bresse

Publié 11 Mars 2015 par Thomas Diconne in route

Semi de Bourg en Bresse

Après un début d’année en fanfare avec une grosse prépa 10km, deux possibilités s’offraient à moi : me jeter dans l’entrainement pour l’échappée belle ou surfer encore trois semaines sur la grosse forme du moment et préparer le semi de Bourg-en-Bresse. Une aussi belle opportunité ne se représentera pas de sitôt, je saute sur l’occasion avec l’objectif d’exploser mon record de 1h20’53.

Pas le temps de souffler de St Priest, mon timing est serré, voilà plus de deux mois que je n’ai pas fait de « long »… Les trois semaines d’entrainement vont se composer de sorties plus longues que durant la prépa 10km accommodées de bonnes séances de vitesse spécifique. Tout se passe à merveille, la forme est au rendez-vous, seule inquiétude, je n’arrive pas à me caler à mon allure cible de 3’42, toutes mes séances se passent au-delà de ma vitesse 10km ! C’est ultra positif mais un peu stressant néanmoins, je ne me vois pas cavaler comme ça pendant près d’1h20…

Le jour J arrive, malgré une nuit agitée (le voisin du dessus a eu la délicatesse de déménager à 3h30 du matin…) je parviens à me lever de bonne humeur. La motivation n’est pas encore au rendez-vous mais je suis content d’aller courir. Un petit dej’ pas trop copieux accompagné d’une bonne rasade de thé en espérant évacuer les restes de la grosse cuite de vendredi et me voilà parti pour aller rejoindre mon taxi. J’arrive en même temps que Romain, nous sommes rapidement rejoins par Benoit et Maud. Seul notre chauffeur manque à l’appel, mais connaissant Anne c’était plutôt prévisible.

La route passe assez vite, je ne ressens toujours pas la motivation. A vrai dire je suis plutôt angoissé par mon état, picoler vendredi soir n’était définitivement pas une bonne idée… J’espère que les deux litres d’eau ingurgités la veille m’auront remis en état…

Nous arrivons au gymnase et retrouvons quelques visages connus de l’AAAL, l’ambiance course commence enfin à m’imprégner, je rentre doucement dans ma bulle. Il y a foule au retrait des dossards, c’est assez mal organisé mais relativement fluide malgré tout. Plus qu’à m’habiller et m’échauffer. J’ai encore 45 minutes devant moi, tout roule ! J’hésite un moment sur la tenue à adopter, le soleil brille, le vent est quasi nul et la température annoncée est légèrement en dessous des 10°C. Je vais jouer la prudence : corsaire, tshirt manches longues et maillot du club. Une petite photo avec les copains et il est temps de passer à la consigne avant d’aller s’échauffer. Un ultime doute me pousse à changer de chaussures avant de laisser mon sac, j’ai peur de la nouveauté…

Après nous être longuement interrogés sur la signification du point jaune sur nos dossards Dom éclaire nos lanternes : il s’agit d’un sésame pour un sas « licenciés ». L’idée est excellente, je file m’y mettre au chaud. Celui-ci est encore vide, j’en profite pour peaufiner mon échauffement. Les copains ne tardent pas à me rejoindre, nous nous plaçons prêt de la ligne de départ mais pas trop tout de même, j’aime bien dépasser quelques coureurs dans les premiers mètres afin de me mettre dans une spirale positive.

Le coup de pétard approche et le pipi de la peur me rattrape, je commence à stresser un peu. Malgré un entrainement aux petits oignons, une grosse partie de ma confiance s’est évaporée avec la gueule de bois de la veille… On verra bien… Ca bouscule pas mal pour se rapprocher de la ligne, je sens que je vais encore apprécier ce départ…

Semi de Bourg en Bresse

Je n’ai pas trop le temps de réfléchir que le coup de feu retentit, je lance ma montre et commence à me faufiler entre les coureurs. Les espaces sont réduits, j’ai du mal à passer. Je repère une brèche à quelques centimètres des barrières et saute dedans. Un coureur dans mon dos peste contre moi, à la guerre comme à la guerre, il avait qu’à courir plus vite ! Je remonte rapidement dans mon étroit couloir en veillant à ne pas m’emmêler les pinceaux puis profite d’un rond-point pour enfin m’extirper de la masse.

J’ai dépassé tous les copains de l’AAAL, me voilà en solo ! Le parcours promet d’être morne et inintéressant. Après le départ face au supermarché nous voilà sur une longue avenue. Si je veux tenir le choc moralement j’ai intérêt à ne pas m’isoler. Je me cale rapidement dans la foulée de deux coureurs qui avancent bien. Ma montre bipe tous les 500m, je vois rapidement que je suis parti un peu vite mais les sensations sont étonnamment bonnes, je stabilise mon rythme en 3’36 pour le moment, je ferais un point dans quelques kilomètres.

Mon petit groupe lâche rapidement et me voilà à remonter tranquillement la file de coureurs en passant sur une petite place où le public s’est regroupé, une fanfare nous réserve un accueil sympathique, je commence à avoir le sourire !

Je me stabilise à hauteur d’un petit groupe, un petit jeune arrive comme une balle dans notre dos, tape sur l’épaule d’une de ses connaissances engagée sur le 10km, lui crie qu’il est sur le semi et repars comme une furie. Soit ce mec est stratosphérique, soit il est un peu jeune. J’aurais ma réponse dans quelques kilomètres… De mon côté je choisis la sécurité, je me sens vraiment facile mais j’aime autant préserver mes forces pour l’instant, j’appréhende les 6 derniers kilomètres…

Je commence à prendre la température autour de moi : qui est sur le semi et quels sont les objectifs de chacun ? Si je pouvais trouer quelqu’un avec qui faire un bout de chemin je serais assez content… Deux mecs ne savent pas trop, un troisième vise les 1h16 mais le rythme me paraît un peu faible pour un tel objectif. Pour ma part j’ai la barre des 1h18 en tête, mais 1h20 me conviendrait déjà bien vu mes excès des derniers jours. Tant pis, je vais naviguer au feeling pour l’instant.

Le 3ème kilomètre passe devant moi, les jambes tournent toujours à merveille malgré un rythme au-dessus de mes prévisions. Je suis sidéré par ma facilité, je crains le retour de bâton passé le 7ème mais je n’ai pas envie de décélérer, je ferais un nouveau point un peu plus loin. Nous passons sous une trémie, la petite descente et la remontée qui suit s’avalent bien, je note ce passage qui risque d’être plus délicat lors de la seconde boucle.

Je quitte mon petit groupe et file chercher les coureurs de devant, dans un virage je passe un peu trop près des barrières et un morceau de rubalise se glisse sous ma jambe gauche. J’ai le bon réflexe de sauter immédiatement sur le côté pour me dégager sinon c’est la gamelle quasi assurée ! Plus de peur que de mal, je reprends ma route en essayant de me détendre, j’aimerais éviter de faire monter le cardio pour rien.

Je me replonge immédiatement dans ma bulle. Le jeunot de tout à l’heure est juste devant moi, je monte à sa hauteur et lui demande, curieux, quelles sont ses ambitions. Il vise un peu moins d’1h20, je lui dis que c’est un peu rapide comme rythme. « Pas grave » me répond-t-il. J’espère pour lui qu’il n’aura pas de gros coup de pompe un peu plus loin… Je repars de l’avant, il n’y a plus beaucoup de dossards du semi avec moi, je navigue entre les coureurs du 10. Si certains semblent encore assez bien, la grande majorité semble à la peine. Un mec juste dans mon dos souffle comme une locomotive, j’ai mal pour lui… Son agonie me remonte encore un peu le moral : j’ai l’impression que je pourrais respirer par le nez, je tiens la forme des grands jours !

Nous sommes à présent au milieu d’une zone industrielle, pour le paysage on repassera mais question gambettes c’est plutôt efficace : de longues lignes droites, des virages simples à négocier et pas mal de coureurs du 10km pour m’emmener ; en temps normal je pesterais contre ce paysage répugnant mais aujourd’hui j’ai le sourire, je fais coucou aux rares spectateurs avant de snober le ravito du 5ème kilomètre. Tout baigne !

Mon chrono est toujours très régulier sur une base de 3’36 au kilomètre, je ne fais que dépasser des coureurs qui tirent la langue, je suis sur un nuage. Je ne sais pas combien de temps cette dynamique va durer mais je commence à être confiant, j’ai l’impression d’avoir retrouvé sensations que j’ai eu aux 20km de Paris il y a près de deux ans. Je suis parfaitement relâché, le chrono ne m’obsède pas et j’ai envie de faire coucou aux gens. Je commence à songer au passage des 10km, normalement je devrais voir Maud, Virginie et Yamina. J’ai hâte de profiter de leurs encouragements !

La zone industrielle passe très vite, les longues lignes droites ont le mérite de me permettre de débrancher le cerveau. Les kilomètres passent sans que je ne m’en aperçoive réellement, déjà le 7ème, un tiers de l’effort est derrière moi ! Je suis curieux de voir mon temps au 10km, je vais frôler mon record…

J’arrive à un rond-point, un bénévole me fait signe de contourner par la droite tandis qu’un fou furieux en compression me dépasse en trombe, ça faisait longtemps ! Je ne cherche pas à accrocher, même si l’euphorie me guète je sais que j’ai encore de la route. Nous débouchons dans la longue ligne droite située après la place avec la fanfare, la queue de peloton est encore en train de passer, pas de maillots de l’AAAL mais les nombreux spectateurs me mettent du baume au cœur.

Un petit virage et je bascule dans le centre-ville, quelques pavés sont là pour m’accueillir, un virage sec à droite et je relance sur un petit faux plat montant. Cette portion est très agréable après la zone industrielle, j’aurais plaisir à y repasser tout à l’heure. Toutefois je note quelques difficultés : des ralentisseurs et quelques pavés que je pourrais esquiver à mon prochain passage en serrant à gauche sur le trottoir à l’abord du virage. Je passe le panneau des 9km, pour certains ça sent bon l’écurie !

Nous repassons devant l’intermarché, des signaleurs nous indiquent la séparation du 10km et du semi. J’ouvre grand les yeux, les filles doivent être dans le coin. Je n’ai pas à chercher bien longtemps, elles sont juste en sortie de virage. Je me sens au sommet de ma forme, je suis convaincu que le second tour devrait passer comme une lettre à la poste : je m’autorise un petit saut de cabri en passant pour célébrer le moment. Maud a le bon réflexe de me photographier pile au bon moment, extra ! Ma petite cabriole aurait pu me couter cher, j’ai un peu de mal à reprendre mes appuis, la chute n’était pas loin… Je relance tout guilleret en dépassant le mec en compression avant de m’apercevoir que je suis seul au monde à présent. Ce second tour promet d’être exigeant moralement… Seul un maillot rose est visible à facilement 200m. Au moins j’aurais un lièvre !

Semi de Bourg en Bresse

Je passe devant le panneau 10km, vérifie mon allure et continue ma route en fixant le maillot rose. Zut ! J’en ai oublié de regarder mon chrono… 36’44 alors que j’ai passé le panneau depuis plus d’une centaine de mètres à présent, je suis sur un rythme monstrueux, mon record va voler en éclats !

Un virage et me revoilà sur la longue avenue en faux-plat descendant, je me rapproche du maillot rose : une féminine qui carbure comme un avion. J’entends qui je suis autour de la 14ème position, j’ai un peu de mal à le croire… Mes sensations sont presque trop bonnes, j’ai la sensation de retenir ma foulée. La tentation d’accélérer un peu est grande mais je préfère préserver mes forces, je sais que passé le 15ème je risque de manquer de foncier… Je ferais le point entre le 16ème et le 18ème.

Nous passons une troisième fois devant la fanfare, cette fois j’arrive en même temps que le gros de la troupe. J’essaie de repérer les maillots du club au sein de la foule. Je fais un petit coucou à Cécile, Pierre, Xavier, Stéphanie, Estelle et quelques autres encore. Ce petit divertissement me permet de penser à autre chose qu’à mon effort, c’est vraiment plaisant ! En revanche j’ai un peu trop crié, j’ai le souffle légèrement plus court. Je régule ça rapidement et poursuis ma route. Le maillot rose se rapproche doucement, madame semble agréable à regarder, je sens que je vais hésiter à la doubler…

Cette ligne droite est longue, je me rapproche doucement du maillot rose, devant moi deux bénévoles l’encouragent alors qu’elle file sous la trémie. Elle semble en effet plutôt mignonne, les deux mecs se penchent pour la regarder filer. Je retiens un éclat de rire… Les encouragements sont beaucoup moins chaleureux à mon passage, je leur en fais la remarque un sourire au coin des lèvres. La trémie s’avale nettement mieux que prévu, quel pied !

Me voilà devant la petite bouclette supplémentaire de ce tour de 10km, un peu d’inconnu me fera du bien ! A moins que… j’arrive face à LA mauvaise surprise du parcours : une petite bosse m’attend juste derrière le panneau des 14km ! Rien de colossal mais cette petite difficulté risque de me scier les jambes. Je garde ma zenitude et diminue légèrement l’intensité pour ne pas m’exploser le cardio, finalement ça s’avale pas mal ! Mon lièvre rose mollit un peu sur le haut, je la dépasse alors que nous basculons en lui glissant que c’est quand même agréable d’en voir le bout… Mes jambes repartent au quart de tour, j’allume un peu dans cette descente. J’ai vraiment l’impression de marcher sur l’eau, incroyable !

Ce petit moment de détente n’est que de courte durée et le plat ne tarde pas à revenir, en passant j’essaie de guetter les maillots de l’AAAL qui s’élancent dans la montée mais sans succès. Me revoilà dans la zone industrielle où j’ai mes repères, je commence à serrer le poing, les deux tiers de l’effort sont faits, il ne me reste qu’à m’accrocher ! Je décide définitivement d’arrêter les calculs, ce rythme me convient à merveille, je l’emmènerais jusqu’au 18ème et si les sensations sont toujours là j’accélèrerais dans le dernier 3000m. Le ravito approche également, un peu d’eau me ferait du bien : je sens dans mes orteils que la crampe n’est pas très loin, cela dit je sens que m’arrêter boire un coup serait une erreur, le ventre ou les jambes refuseraient de repartir à la même cadence. Je vais tenter de finir sans eau, on verra bien ! Après quelques bonnes lignes droites je passe une nouvelle fois devant les bénévoles du ravito en leur faisant signe que tout se passe bien pour moi, je leur souhaite bon courage tandis que je file vers la ligne d’arrivée.

Je suis à présent totalement seul, j’aperçois très loin devant moi un maillot noir, sans doute celui de la 1ère féminine qu’on a longtemps annoncée « juste devant » à mon ex lièvre rose. On ne doit pas avoir la même notion de « juste devant » je crois… A moins de me faire reprendre je suis condamné à terminer seul. Le moral prend un petit coup mais pas la cadence. Je commence à sentir mes mollets se contracter à cause de l’effort fourni, il serait temps ! Les longues lignes droites me laissent le temps de penser à tous les petits signaux d’alerte que mon corps commence à me renvoyer, j’essaie de m’occuper l’esprit en cherchant de la motivation : les copains ne doivent pas être très loin derrière : interdiction de craquer, Chris m’a bien préparé : je dois m’arracher pour lui, Laurence doit avoir terminé son trail et doit attendre que je lui passe un coup de fil, Eric doit être en train d’en baver sur le défi vellave… Me voilà bien reboosté, le sourire est de retour ! Je fais des petits coucous aux rares spectateurs sur le parcours. Les kilomètres s’enchaînent à toute vitesse, me voilà presque au 18ème !

Au cours d’une énième ligne droite un camion sort d’un parking un peu devant moi et j’ai le plaisir de profiter de ses gaz d’échappement pendant quelques minutes, heureusement, arrivé à un rond-point les bénévoles ont la bonne idée de l’aiguiller loin de moi. Tu parles d’une voiture ouvreuse…

La zone industrielle m’avait paru moins longue lors du premier tour mais cette fois j’en suis sorti ! Je retrouve mes repères avec le petit passage sous le pont qui va me conduire dans le centre-ville. Je dépasse le vélo balais et ses deux coureuses que j’encourage en passant. Derrière moi j’entends des « Aller Seb ! ». Je me ferais reprendre ? Ah non, pas question ! Si j’étais venu dans l’optique de batailler contre le chrono, à présent que l’arche d’arrivée commence à se dessiner je redeviens teigneux et bien décidé à défendre mon bout de gras… Je redonne un peu d’intensité à ma foulée, on verra bien s’il est capable de tenir !

J’arrive sur la désormais classique place de la fanfare, je repère quelques maillots de l’AAAL qui passent en sens inverse et crie des encouragements à pleins poumons. Je sais que plus rien ne m’empêchera de faire un gros chrono à présent, je peux tout lâcher ! Un petit virage à droite et c’est parti pour les ruelles pavées, le fameux Seb semble toujours être sur mes talons, encore une petite motivation pour ne pas faiblir en cette fin de course. Je ne sais pas si c’est la fatigue générale ou si ma petite accélération commence à faire des dégâts dans ma cadence d’horloge mais cette fois je commence à être réellement en souffrance. Un petit signe au bénévole qui m’indique le chemin, j’esquive le gamin qui traverse dans mes jambes et je fonce dans le petit faux-plat recouvert de ralentisseurs en serrant bien à gauche comme j’avais prévu. Des coureurs du 10km passent en trottinant en sens inverse pour récupérer un peu, cette fois ça sent l’écurie ! Le panneau des 20km me tend les bras, plus qu’une borne !

Me revoilà dans la rue qui mène à l’intermarché, cette fois on m’indique de tourner à droite au rond-point. Je regarde mon GPS, il ne devrait me rester que 100m, je me prépare à tout lâcher avant de prendre une grosse claque quand on m’annonce à 300m finalement, en effet la dernière ligne droite paraît interminable… Laurent, Mathieu et Alex ont bouclé le 10km, ils sont là pour m’encourager, ça fait du bien mais je n’en suis pas moins au bout de l’effort. Je suis à deux doigts de baisser les bras quand quelqu’un dans le public crie « vas-y Seb il est juste devant, tu vas le bouffer ! ». Je ne sais pas qui de Seb ou de moi est le plus motivé par cet encouragement mais mon sang ne fait qu’un tour, je lâche tout ce qu’il me reste, je dois être en VMA mais qu’importe. Les filles sont là également pour me motiver dans ce sprint final, je grimace mais ne lâche pas. On annonce la 1ère féminine une dizaine de secondes avant que je ne la rejoigne, le fameux Seb ne m’aura pas eu ! Je coupe mon chrono : 1h16’07, j’ai du mal à en croire mes yeux. D’après mes calculs je ne pouvais pas espérer mieux qu’1h17 si tout se déroulait à merveille. J’ai beau ne pas parvenir à retrouver mon souffle le sentiment de bonheur est immense.

Semi de Bourg en Bresse

Une course avec des sensations incroyables de bout-en-bout sous un beau soleil et dans des conditions idéales, un vrai bonheur partagé avec les copains. J’ai réussi à franchir un gros cap en ce début d’année, maintenant place au gros objectif de la saison : les 145km / 11 200D+ de l’échappée belle. Il est grand temps d’attaquer l’entrainement…

Semi de Bourg en Bresse
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